Conseils et outils sur les ressources humaines, le juridique, la digitalisation. Par une DRH.
22 % des salariés se déclarent victimes de comportements hostiles dans leur travail.
C’est le résultat qui émane d’une étude de la DARES que vous pourrez télécharger en fin de cet article.
Les employés du secteur du commerce et des services ainsi que les fonctionnaires et les agents à statut (SNCF…) arrivent en tête de l’étude.
12 % d’entre eux avancent que ces comportements hostiles sont le fait des clients, des usagers ou des patients et pour 7 %, ils proviennent de salariés d’autres entreprises.
Si ces premiers chiffres semblent en accord avec ce que l’on connait des difficultés rencontrées dans certains secteurs ou métiers, il faut les rapprocher de celui-ci :
- 86 % des salariés indiquent que les comportements hostiles émanent de personnes travaillant dans la même entreprise qu’eux.
Une autre réalité, loin de celle qui mettrait des salariés aux prises avec des « mauvais coucheurs » externes semble poindre, celle des victimes de marques de mépris, de manque de reconnaissance, celle enfin de la violence qui peut éclore dans les rapports collectifs de travail.
Or, ces comportements hostiles ne sont pas sans produire des effets sur la santé des salariés qui les subissent.
Selon cette même étude de la DARES, 26 % des salariés victimes déclarent avoir eu un arrêt maladie d’au moins 5 jours au cours des 12 derniers mois, 11 % d’entre eux déclarent avoir eu un accident du travail au cours des 12 derniers mois. Ce taux est à comparer à celui de
7 % pour les autres salariés.
Source officielle, à télécharger :
DARES analyses n° 2014-044 du 18 juin 2014.
etude dares comportements hostiles
Dossier de l’INRS pour comprendre et agir sur la violence au travail :