Conseils et outils sur les ressources humaines, le juridique, la digitalisation. Par une DRH.
L’auteur est PDG de HCL Technologies (multinationale indienne de services informatiques). Le management collaboratif mis en place a contribué à la très forte croissance de l’entreprise.
Vineet Nayar s’appuie notamment sur l’idée que la jeune génération – les fameux Y – est une génération collaborative par excellence.
L’entreprise se doit alors de repenser sa structure organisationnelle pour qu’elle soit capable d’accueillir, intégrer et faire évoluer ce type de salariés.
La vision moderne de Vineet Nayar a donné naissance à un important engouement, elle est reconnue et enseignée dans les écoles de management. Certains n’hésite pas à la designer du terme de « management le plus moderne au monde ».
Les auteurs partent du postulat que le salarié est devenu le premier des médias de l’entreprise. Son statut d’être ultra-connecté aux autres doit l’intégrer et le mettre au cœur des stratégies de communication d’entreprise.
Ludovic Boursin et Laetitia Puyfaucher développent dans leur ouvrage ce qu’ils nomment comme « l’émergence de l’homme-média ».
Quid de la nouvelle place des managers face à ce collaborateur dotés de nouveaux pouvoirs par l’entremise des réseaux sociaux ?
Où se situe la notion de confiance au milieu de ces changements inédits ?
Paradoxe.
Les ressources naturelles déclinantes leur confèrent un statut de rareté accompagné d’une augmentation financière de leur valeur.
Parallèlement, le développement économique rend le travail moins rare et accessible et donc lui ôte de sa valeur…
Entre le vieillissement des populations et l’absorption de la force de travail des pays du Sud, les auteurs y voient le risque de futures grandes tensions sociales notamment par le jeu de ceux qui profitent de la mondialisation tandis que d’autres y perdent emploi et revenu.
Il est urgent de rendre sa valeur à l’homme…
Radio moquette la malveillante est en marche accompagnée de sa cohorte de bruits de couloir, de rétention d’information, de manipulation…
Si les petits jeux de pouvoirs se retrouvent dans toutes les structures humaines, en entreprise ils prennent une dimension génératrice de maux insidieux et particulièrement néfastes.
Ils vident les salariés de leur motivation et de leur énergie privant la collectivité de la nécessaire dynamique et freinent tous les efforts de changement….
Les auteurs s’inspirent de d’exemples issus d’entreprises internationales, pour identifier les petits jeux de pouvoir et offrir au lecteur les moyens d’identifier le degré d’emprise qu’ils sont susceptibles d’avoir sur son entreprise.
Pouvant être considéré comme un véritable guide pratique, l’ouvrage propose d’agir selon 3 étapes : prise de conscience, choix, exécution.
La crise économique, oui.
Mais ne serait-ce pas aussi une sorte de crise identitaire ?
Selon les auteurs, l’entreprise doit redevenir une aventure humaine et collective.
Ce qu’elle est de moins en moins perdant sa « dynamique de solidarité et de création collective originelle ».
La force de l’ouvrage réside notamment dans l’analyse historique des ressorts qui animent l’entreprise afin de trouver des pistes pour la refonder.
Il est temps de fixer de nouveaux objectifs aux entreprises et pas exclusivement financiers…
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