Conseils et outils sur les ressources humaines, le juridique, la digitalisation. Par une DRH.
L’une de vos salariés est en congé maternité et vous vous posez des questions sur la durée et les modalités du congé qui vont s’appliquer à son cas ?
Voici un bref rappel des grandes lignes…
Les grands principes
En clair :
Pendant le congé maternité, le contrat de travail est suspendu. Cette période de suspension est assimilée à du travail effectif, soyez vigilant quant au maintien des droits relatifs à l’ancienneté !
La salariée n’est pas obligée de prendre tout son congé maternité selon la durée légale prévue. Elle a le droit de décider d’en réduire la durée en respectant les règles suivantes : 8 semaines d’interdiction absolue d’emploi au total avant et après l’accouchement. De plus, elle ne peut pas travailler pendant les 6 semaines suivant l’accouchement (le calcul est facile, non ?!). Il revient à l’employeur de bien vérifier le respect de ces règles pour ne pas être passible d’une amende (5ème classe c’est-à-dire jusqu’à 1 500 euros pour une personne physique et 7 500 euros pour une personne morale).
La convention collective dont vous dépendez peut prévoir des aménagements particuliers, renseignez-vous !
La durée légale du congé maternité
Comme nous venons de le voir, un congé maternité est une période de suspension du contrat de travail correspondant à :
6 semaines de congé prénatal (avant l’accouchement)
10 semaines de congé postnatal (après l’accouchement)
Il s’agit de la durée légale de base, elle varie en fonction du nombre d’enfants déjà à charge, des situations de naissances multiples.
Rappelez-vous en outre que votre salariée bénéficie d’une protection contre le licenciement…mais ceci est une autre histoire et fera l’objet d’un nouvel article pense-bête !
Téléchargez ci-dessous le tableau des durées selon les situations…